News

Pour rien au monde - Michael Kohlhaas

Création - 10 représentations du 2 au 12 octobre 2024 au Théâtre des Martyrs, Bruxelles

Pour rien au monde - Michael Kohlhaas

Création - 10 représentations du 2 au 12 octobre 2024 au Théâtre des Martyrs, Bruxelles

Pour rien au monde - Michael Kohlhaas

Création - 10 représentations du 2 au 12 octobre 2024 au Théâtre des Martyrs, Bruxelles

Pour rien au monde - Michael Kohlhaas

Création - 10 représentations du 2 au 12 octobre 2024 au Théâtre des Martyrs, Bruxelles

Lenz

Georg Büchner

« Je me suis procuré ici toutes sortes de notes intéressantes sur un ami de Goethe, un malheureux poète nommé Lenz, qui a séjourné ici en même temps que lui et qui est devenu fou » écrit Büchner à sa famille en octobre 1835, en exil à Strasbourg sous une fausse identité. Le 20 janvier 1778, au terme d’une longue marche à travers les Vosges, le poète Jakob Lenz, alors âgé de vingt-sept ans, épuisé et dénué de tout, frappait à la porte du pasteur Oberlin, à Waldersbach, pour lui demander hospitalité et soins. Par le filtre de son imaginaire, Georg Büchner fit de la course folle de ce personnage étonnant le miroir de ses peurs, de ses démissions, et l’une des histoires les plus troublantes de la littérature moderne.

Traduction
Georges-Arthur Goldschmidt

 

Mise en scène et jeu
Thibaut Wenger

 

Avec la participation de
Jean-Paul Roth,
Jean-Baptiste Calame,
Lucie Charon,
Jean-Pierre Basté

 

Scénographie et lumières
Matthieu Ferry

 

Musique
Grégoire Letouvet

 

Vidéo
Flore Bleiberg

Guillaume Malvoisin, Novo

Thibaut Wenger est un garçon du pays, son théâtre s’en souvient. La montagne têtue qui ombrage son Lenz appartient autant à l’imaginaire de Büchner qu’aux souvenirs des sensations de son enfance. Les langages imbriqués avec patience et ingéniosité la font trembler à force d’énergie et de questions. Wenger trace un parcours impalpable mugissant dans les ruines de la petite chaufferie de Wesserling. C’est un spectacle de traces, d’entêtement et de combat face à l’échec. Comédien pour l’occasion, juste et humble, il rend son spectacle à la parole magnifique de Büchner. Lenz, le fou, dévale les collines, Wenger et ses camarades remontent la pente d’une litanie impressionniste. Ouverte, sensible et non résolue.