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Détester tout le monde à la MJC Calonne et au Théâtre de Haguenau

29 mars à 14h et 20h30 à la MJC Calonne, Sedan et 9 avril à 14h et 20h30 au Théâtre de Hauguenau

Détester tout le monde au Théâtre National Wallonie-Bruxelles

6 février à 20h30 ; 7 février à 19h30 ; 8 et 9 février à 14h et 20h30

Détester tout le monde à la MJC Calonne et au Théâtre de Haguenau

29 mars à 14h et 20h30 à la MJC Calonne, Sedan et 9 avril à 14h et 20h30 au Théâtre de Hauguenau

Détester tout le monde au Théâtre National Wallonie-Bruxelles

6 février à 20h30 ; 7 février à 19h30 ; 8 et 9 février à 14h et 20h30

Détester tout le monde à la MJC Calonne et au Théâtre de Haguenau

29 mars à 14h et 20h30 à la MJC Calonne, Sedan et 9 avril à 14h et 20h30 au Théâtre de Hauguenau

Détester tout le monde au Théâtre National Wallonie-Bruxelles

6 février à 20h30 ; 7 février à 19h30 ; 8 et 9 février à 14h et 20h30

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29 mars à 14h et 20h30 à la MJC Calonne, Sedan et 9 avril à 14h et 20h30 au Théâtre de Hauguenau

Détester tout le monde au Théâtre National Wallonie-Bruxelles

6 février à 20h30 ; 7 février à 19h30 ; 8 et 9 février à 14h et 20h30

Une Maison de poupée

Henrik Ibsen

© Hubert Amiel

Après Platonov et La Cerisaie, j’ai envie de monter une production avec une équipe plus réduite, reposant sur une héroïne féminine ambivalente, phare dans le brouillard familial et social, Nora. J’ai passé mon enfance dans une famille modèle de la nouvelle bourgeoisie, mon père fils d’ouvriers a monté sa start-up au début des années 80, j’ai connu ce qu’on appelle en province la réussite sociale puis la faillite. Nora, qui en quittant sa famille naît comme sujet, me parle de ma mère, qui a joué le rôle de la maman bourgeoise moderne pendant notre enfance, puis qui un jour l’a abandonné pour vivre une vie qui m’est étrangère. Je ne sais pas pourquoi, je voulais faire un spectacle avec un arbre de Noël, mon père qui pose des guirlandes, et l’arbre nu en janvier. Je n’aime pas parler frontalement des choses, je crois que je travaille par allusions. Chez Ibsen, je découvre un champ de métaphores, un nouveau continent, de glaces, de silence et de secret. Maison de Poupée y est pour moi une sorte de point d’entrée.

Traduction
Eloi Recoing

 

Mise en scène
Thibaut Wenger

 

Avec
Berdine Nusselder,
Emilie Maréchal,
Mathieu Besnard,
Fabien Magry,
Jean-François Wolff,
Joséphine de Weck

 

Scénographie
Didier Payen

 

Lumières
Matthieu Ferry

 

Costumes
Claire Schirck

 

Sons
Geoffrey Sorgius

 

Accessoires
Nina Blanc

 

Assistante mise en scène
Virginie Mopin

 

Une production Premiers actes en coproduction avec le Théâtre National, Bruxelles et La Coupole à St-Louis

 

Création décembre 2016 au Théâtre National, Bruxelles

Guy Duplat, La Libre

Formidable pièce, sommet absolu du théâtre psycholo­gique, sans cesse jouée et qui garde encore toute sa force subversive comme le démontre au Théâtre national la créa­tion de Thibaut Wenger. (…) Thibaut Wenger en donne une version classique mais contemporaine, au plus près des spec­tateurs. Avec de bons acteurs, il réussit à donner à ce drame de 2h15 une tension croissante et constante, presque oppres­sante. Tout le défi de monter cet Ibsen est de créer ce climat. L’autre enjeu essentiel tient au rôle de Nora. Le metteur en scène a choisi Berdine Nusselder, d’origine hollandaise, blonde, jeune, qui, avec son accent, rappelle inévitablement Anne Tismer. Redoutable comparaison, mais elle y résiste bien. Si au départ, son jeu de Poupéehystérique semble excessif, elle acquiert peu à peu cette profondeur, cette ten­sion interne. Et on partage entièrement sa révolte dans un fi­nal aussi dramatique que bouleversant.