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Création - 10 représentations du 2 au 12 octobre 2024 au Théâtre des Martyrs, Bruxelles
Un Ennemi du peupleReprise !!! 7 novembre à 20h la Salle Europe, Colmar /// 20 au 23 novembre à 20h au PBA à Charleroi
Détester tout le mondeReprise ! 5.12.24 à 14h et 20h à la Salle Europe à Colmar
Pour rien au monde - Michael KohlhaasCréation - 10 représentations du 2 au 12 octobre 2024 au Théâtre des Martyrs, Bruxelles
Un Ennemi du peupleReprise !!! 7 novembre à 20h la Salle Europe, Colmar /// 20 au 23 novembre à 20h au PBA à Charleroi
Détester tout le mondeReprise ! 5.12.24 à 14h et 20h à la Salle Europe à Colmar
Pour rien au monde - Michael KohlhaasCréation - 10 représentations du 2 au 12 octobre 2024 au Théâtre des Martyrs, Bruxelles
Un Ennemi du peupleReprise !!! 7 novembre à 20h la Salle Europe, Colmar /// 20 au 23 novembre à 20h au PBA à Charleroi
Détester tout le mondeReprise ! 5.12.24 à 14h et 20h à la Salle Europe à Colmar
Pour rien au monde - Michael KohlhaasCréation - 10 représentations du 2 au 12 octobre 2024 au Théâtre des Martyrs, Bruxelles
Un Ennemi du peupleReprise !!! 7 novembre à 20h la Salle Europe, Colmar /// 20 au 23 novembre à 20h au PBA à Charleroi
Détester tout le mondeReprise ! 5.12.24 à 14h et 20h à la Salle Europe à Colmar
Lenz
« Je me suis procuré ici toutes sortes de notes intéressantes sur un ami de Goethe, un malheureux poète nommé Lenz, qui a séjourné ici en même temps que lui et qui est devenu fou » écrit Büchner à sa famille en octobre 1835, en exil à Strasbourg sous une fausse identité. Le 20 janvier 1778, au terme d’une longue marche à travers les Vosges, le poète Jakob Lenz, alors âgé de vingt-sept ans, épuisé et dénué de tout, frappait à la porte du pasteur Oberlin, à Waldersbach, pour lui demander hospitalité et soins. Par le filtre de son imaginaire, Georg Büchner fit de la course folle de ce personnage étonnant le miroir de ses peurs, de ses démissions, et l’une des histoires les plus troublantes de la littérature moderne.
Traduction
Georges-Arthur Goldschmidt
Mise en scène et jeu
Thibaut Wenger
Avec la participation de
Jean-Paul Roth,
Jean-Baptiste Calame,
Lucie Charon,
Jean-Pierre Basté
Scénographie et lumières
Matthieu Ferry
Musique
Grégoire Letouvet
Vidéo
Flore Bleiberg
Guillaume Malvoisin, Novo
Thibaut Wenger est un garçon du pays, son théâtre s’en souvient. La montagne têtue qui ombrage son Lenz appartient autant à l’imaginaire de Büchner qu’aux souvenirs des sensations de son enfance. Les langages imbriqués avec patience et ingéniosité la font trembler à force d’énergie et de questions. Wenger trace un parcours impalpable mugissant dans les ruines de la petite chaufferie de Wesserling. C’est un spectacle de traces, d’entêtement et de combat face à l’échec. Comédien pour l’occasion, juste et humble, il rend son spectacle à la parole magnifique de Büchner. Lenz, le fou, dévale les collines, Wenger et ses camarades remontent la pente d’une litanie impressionniste. Ouverte, sensible et non résolue.